Un grand vin, c’est avant tout une question d’équilibre. Aucun aspect (acidité, alcool, tanins, sucre ou arômes) ne doit écraser les autres. Prenons le cas d’un vin rouge structuré, comme un bordeaux de Saint-Émilion. Vous y trouvez de beaux tanins, soutenus par une acidité vivace et un alcool bien intégré. Si l’un de ces éléments domine trop, l’ensemble devient déséquilibré… et le plaisir n’y est plus.
En revanche, dans des vins légers comme un beaujolais primeur, l’accent est mis sur le fruité et la fraîcheur, avec des tanins à peine perceptibles. Tout dépend du type de vin et de ce que le vigneron cherche à exprimer.